Que faire en cas de mauvaises odeurs ?
Les questions à se poser, les solutions pour diminuer ou supprimer les odeurs désagréables
Quel que soit votre système d’assainissement (filières traditionnelles, filières agréées par les ministères), selon le type d’apparition des mauvaises odeurs, vous pouvez vérifier les points suivants.
Comment sont apparues les mauvaises odeurs ?
Si les odeurs sont apparues subitement
Il est probable qu’un incident s’est produit. Pour cela, procéder aux vérifications suivantes :
- Vérifier que les circuits de ventilation primaire et secondaire(*) n’ont pas été accidentellement obstrués,
- Vérifier que les différents siphons ne sont pas bouchés,
- Vérifier qu’il n’y a pas eu d’accident biologique (déversement d’eau de Javel important, utilisation de produits antibactérien puissant …) qui aurait détruit les bonnes bactéries du dispositif de traitement. Dans ce cas, la vidange est une solution simple et rapide. Sinon, il faut attendre que les bonnes bactéries se réinstallent.
(*) Ventilation primaire : pour assurer une bonne évacuation des eaux vannes et des eaux usées, certains dispositifs d’assainissement sont complétés d’une ventilation en toiture qui s’appelle la “ventilation primaire”. Cette dernière permet d’éviter la diffusion des mauvaises odeurs dans la maison. Cette canalisation est coiffée d’une sortie adaptée. L’objectif est de prévenir l’effet de siphonnement, responsable de remontées nauséabondes.
Ventilation secondaire : souvent les ventilations primaires sont accompagnées de ventilation secondaire, c’est-à-dire d’un tuyau assurant une prise d’air à un appareil sanitaire afin d’éviter son désiphonnage. Le rôle de la ventilation secondaire est d’éviter l’apparition des mauvaises odeurs. De nombreux dispositifs d’ANC sont équipés d’une ventilation secondaire pour limiter les mauvaises odeurs.
Si les mauvaises odeurs sont apparues progressivement
Les problèmes de mauvaises odeurs liés à une ventilation primaire défectueuse ou insuffisante se ressentent uniquement à l’intérieur de l’habitat. Elles sont souvent accompagnées du « Glou-glou » caractéristique de cette situation. Dans ce cas, si vous ne souhaitez pas faire appel à un plombier, il est important de :
- Vérifier et nettoyer les différents siphons,
- Installer un aérateur à membrane (appelé aussi Clapet anti-retour ou aérateur de chute) dans la colonne de ventilation. Son effet restera limité.
- Vérifier que les odeurs ne proviennent pas d’un retour de la ventilation secondaire installée sur la toiture et qui reviendrait dans l’habitation par une fenêtre de toit, ou par une sortie de ventilation primaire.
- Rappel : Les ventilations secondaires installées sur le toit de l’habitation doivent être éloignées d’au moins 1 m de toutes portes ou fenêtre.
Comment diminuer les odeurs désagréables en assainissement non collectif ?
Pour les systèmes agréés type microstation et les filtres à sable
Mettre en place une ventilation secondaire sur le toit de l’habitation pour diluer les mauvaises odeurs.
La ventilation secondaire vise à d’évacuer les gaz produits par les dispositifs d’ANC afin qu’ils ne gênent pas le confort de l’habitant.
L’objectif est de les évacuer dans l’atmosphère afin de limiter au maximum les risques sanitaires et d’inconfort pour l’utilisateur du dispositif d’assainissement. En provoquant une ventilation par dépression dans les tuyaux de ventilation secondaire, l’air est évacué au-dessus du toit de l’habitation et dilué dans l’atmosphère.
Cependant, installer une ventilation secondaire sur le toit de votre habitation est souvent contraignant en plus d’être inesthétique.
C’est pourquoi, chez innoclair, nous avons mis au point une microstation d’épuration qui fonctionne sans la mise en place d’une ventilation secondaire sur le toit de votre maison.
Il convient de vérifier les points suivants :
- Veiller à ce que la sortie de la ventilation secondaire au-dessus du toit soit réellement à 0.40 m minimum au-dessus du faîtage. Cette position réglementaire est importante. Elle permet au vent (quand il y en a) de dégager facilement les gaz malodorants.
- Vérifier le nombre de coudes et la longueur de tuyau d’aération du départ de l’installation jusqu’au faîtage. Très souvent, il y a trop de coudes et/ou trop de longueur de tuyau pour être réellement efficaces.
- Vérifier que le tuyau n’est pas écrasé, ou affaissé.
- Installer un extracteur dynamique en sortie de toiture. Il sera plus efficace qu’un extracteur statique, même par vent très faible.
- Installer une cartouche anti-odeur dans la canalisation qui va de l’installation de traitement vers la toiture.
- Vérifier que l’entrée d’air de la ventilation au niveau du dispositif de traitement est réellement efficace (risque de bouchage de la moustiquaire, obstruction par les herbes…).
En cas de temps « lourd », les odeurs restent
Il reste que par temps chaud, « lourd » et sans vent, les odeurs auront envie de rester avec vous dans le jardin (au ras du sol)…
Comment supprimer les mauvaises odeurs ?
Si votre dispositif d’assainissement non collectif engendre de mauvaises odeurs, le plus simple pour les supprimer, est de ne pas les laisser se développer.
Les cultures libres-libres
Pour cela, la seule technique d’assainissement connue aujourd’hui pour être efficace est le traitement par la technique des « cultures libres libres ». Cette technique est parfaitement maîtrisée par les stations d’épuration des grandes villes (heureusement…), mais peu d’industriels ont réussi à la maîtriser en modèle « Habitation particulière ».
Les solutions brevetées par innoclair
Pour y parvenir, innoclair a déposé notamment 2 brevets qui permettent à la fois d’obtenir de bons résultats de traitement en termes de qualité de rejet, et de ne pas laisser les odeurs se développer dans la microstation.
Découvrez les engagements d’innoclair contre les odeurs : efficace et sans odeur ni insectes, et pas de ventilation.